Au Lucernaire, entre les nombreuses représentations théâtrales, il est difficile de faire son choix. Dostoïevski le fait pour nous. Sa pièce « Crime et Châtiment » se joue sur l’une des scènes.
Le placement est libre, les sièges sont confortables et le lieu accueillant. Dans « Crime et Châtiment » Prophyre Petrovitchi est juge d’instruction et est en charge du meurtre de deux vieilles femmes. Ses soupçons se tournent vers Raskolnjkov, un étudiant en droit. Bien qu’il le sache coupable, le juge promène l’étudiant pendant deux heures. Raskolnjkov est manipulé. Sa conscience est manipulée de telle sorte que ces deux meurtres sont insupportables et insurmontable. Le héros rencontre des personnages aussi perdus que lui.
Thibault Wacksman qui joue le rôle de Prophyre Petrovitchi.
Devant ce personnage de Raskolnjkov, le spectateur se prend au jeu. Les mots sont habiles, comme les situations et les autres membres de la pièce. Chaque personnage est fou à sa façon. Aussi complémentaires que différents, ils permettent à Raskolnjkov de voir l’étendue du genre humain. Entre le passionnel Svidrigaïlov, Sonia la vendue et Petrovitchi le maître du jeu, on ne s’ennui pas. La mise en scène est simple mais efficace. Les acteurs sont bons et justes.
Crime et Châtiment au Lucernaire jusqu’au 15 mars 53 rue Notre Dames des Champs