Le jeune Tore est à la recherche d’une nouvelle vie au sein d’un groupe religieux, des punks chrétiens appelés les « Jésus Freaks ». Au hasard de leurs déplacements, il fait la connaissance de Benno, en l’aidant à redémarrer sa voiture d’une manière quasi miraculeuse. Il emménage dans son jardin, sous une tente, et devient un membre de la famille. Mais Benno n’est pas l’être bon et généreux que Tore imaginait. Les humiliations et la violence qu’il lui fait bientôt subir vont mettre à l’épreuve la foi de Tore.
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« Aux mains des hommes » interroge, révolte, passionne, dégoûte et révulse. C’est un film dur qui terrifie. Les scènes de tortures sont stupéfiantes et dérangeantes. Dès les premières minutes, on entre dans la vie de Tore, un jeune allemand un peu perdu. On le suit comme une ombre. On le regarde prier et se prendre d’affection pour Benno et sa famille. Il est un membre à part entière de cette famille détraquée. Entre une mère compatissante, une jeune adolescente amoureuse et un fils choyé, l’emprise de Benno plane sur chacun des personnages. L’homme fort de cette famille se rend rapidement compte que Tore peut lui prendre sa place.
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Les scènes de tortures prennent à la gorge. La noirceur familiale plane sur le film. Tout au long du film, on se pose surtout des questions sur la foi de Tore. Comment peut-il continuer à croire en un Dieu qui semble ne pas être à ses côtés ? Ses crises d’épilepsies, qui paraissent être des visites du Saint-Esprit, ne parviennent pas à laisser Tore tranquille vis-à-vis de la famille. Chacun des personnages rend en ce jeune homme ce dont il a besoin et y déverse ce qu’ils n’aiment pas en eux. Ce film est tiré de faits réels.
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Aux mains des hommes sort en salles le 25 juin. Le film a fait partie de la sélection officielle Un certain regard lors du Festival de Cannes.