Inspiré de faits réels, Hannah Kent nous entraîne en Islande pour son premier roman.
En 1829, dans le nord de l’Islande, Agnes Magnusdottir est condamnée à mort pour l’assassinat de Natan Ketilson, son amant. Dans l’attente de l’exécution de sa peine, Agnès est placée en résidence surveillée, à Kornsà, dans la ferme de Jon Jonsson, avec sa femme et leurs deux filles. Horrifiée par les actes de la criminelle, la famille évite tout contact avec Agnès qui ne leur inspire que dégout. Seul le révérend Totti tente de la comprendre. Mais alors que les mois passent, les habitants sont contraints de partager son quotidien et de travailler à ses cotés. Les fermiers, et la famille, se laissent petit à petit apprivoiser par la jeune fille. Aidée par le pasteur, Agnès livre son récit, son amour pour Natan, et les dernières semaines précédant le drame. Après des semaines, la jeune fille laisse entrevoir une vérité, mais pas celle que tous pensaient connaître.
« A la grâce des hommes » est le premier roman d’Hannah Kent. Inspiré d’un fait réel, le roman nous entraine au coeur d’une histoire bouleversante en Islande. Dans ce roman, l’auteur se penche sur l’histoire d’Agnes Magnusdottir, la dernière femme condamnée à mort en Islande. Si le roman se veut fictif, Hannak Kent a passé plusieurs années à réaliser des recherches, et de nombreux personnages et faits ont réellement existé. La romancière invite son lecteur dans une Islande au climat rude, un pays dans lequel les habitants ne vous laissent pas oublier vos fautes, dans lequel tout est en ordre. Grâce à ce roman, l’on découvre avec un oeil nouveau l’histoire de l’Islande, son histoire et cette ancienne époque. Hannah Kent, grâce à la narration alternée, nous plonge au coeur même de cette famille, et des relations, qui vont progressivement s’accentuer, entre les personnages. Mais ce roman est plus particulièrement un roman sur la vérité, celle que nous pensons savoir, et celle que nous voulons croire.
Un roman sombre et douloureux sur la peine de mort, mais aussi sur le sort des femmes dans les années 1800.
A la grâce des hommes, Hannah Kent, Edition Pocket, 7,40 euros